Travail de terrain et mesure de la biodiversité

Il y a dix ans, cette région était une forêt grouillante de vie. Ensuite, la forêt a été abattue, et la plupart des espèces sauvages et végétales locales ont disparu. Mais, depuis un an, les communautés locales ont fait un effort pour préserver la zone. La déforestation a cessé, et de nouveaux arbres ont été plantés. Maintenant, il est temps pour la biologiste de la conservation Ayanna de voir si ces efforts ont été couronnés de succès !

Ayanna doit découvrir combien d'espèces différentes de plantes et d'animaux y vivent maintenant. Elle va mesurer la biodiversité en réalisant une expérience de terrain ! Lorsqu'elle arrive sur le site, Ayanna enregistre l'heure, la température et les conditions météorologiques. C'est important, parce que ces facteurs peuvent avoir un impact important sur ses découvertes. Par exemple, il est peu probable qu'elle observe des insectes volants un jour très venteux ou pluvieux, même s'ils sont présents dans la région.

Ayanna dessine le site dans son carnet. Ensuite, à l'aide de bâtons et de ruban adhésif, elle divise le terrain en sections plus petites. De cette façon, elle pourra garder une trace de ce qui a été fait et s'assurer qu'elle enquête sur toute la zone. Ensuite, elle observe et compte les oiseaux qui volent dans la région, en notant l'espèce. Elle continue à faire ces observations tout au long de la journée.

Elle note également toutes les espèces de plantes qu'elle peut identifier, et prend des photos et des échantillons de celles qu'elle ne reconnaît pas, pour regarder plus tard. C'est le moment de prendre les mesures ! Ayanna décrit la zone d'échantillonnage de 1 mètre sur 1 mètre en faisant un cadre carré — un quadrat. D'abord, elle compte le nombre de plantes par espèce, à l'intérieur de la zone du quadrat. Dans ce quadrat, il y a pas mal de jeunes arbres.

Ayanna les marque et mesure leur taille. Elle reviendra sur le site ultérieurement, pour voir combien d'entre eux ont survécu et combien ont grandi. Ensuite, elle compte le nombre d'insectes à l'intérieur du quadrat par espèce. Puis, elle note tous les autres animaux à l'intérieur du quadrat -un escargot, dans celui-ci. Cette méthode de comptage est très courante pour déterminer la quantité de plantes ou d'animaux sauvages par mètre carré.

Mais ce n'est pas assez de le faire une fois, car cela peut ne pas être représentatif de l'ensemble du site. Pour que son échantillonnage soit valide, Ayanna doit répéter le processus plusieurs fois. Alors, elle ramasse son quadrat, ferme les yeux, se retourne, ouvre les yeux et marche 10 pas dans cette direction. De cette façon, elle a choisi une zone au hasard. En piochant au hasard, elle peut éviter les préjugés, et ses résultats seront plus véridiques à la taille réelle de la population.

Ayanna pose le quadrat sur le sol, note l'heure, la température, le temps, et recommence à compter. Cette fois, le travail d'Ayanna consiste à évaluer la biodiversité générale dans la forêt en régénération. Mais parfois, son travail consiste à étudier une seule espèce dans une zone. Dans ce cas, elle ne comptera pas tout ce qu'elle voit. Au lieu de cela, elle ne va se concentrer que sur cette seule espèce.

Elle devra encore enregistrer les autres plantes ou animaux sauvages, car cela peut lui donner une idée de la qualité de l'environnement, et quelle est la probabilité qu'une espèce y survive. Ainsi, pour mener à bien une expérience de terrain, il est important d'avoir un objectif et un plan avant de commencer, d'être très observateur de son environnement, de mesurer les choses de manière cohérente sur des sites aléatoires, et de s'assurer que tout est écrit. Maintenant, tu es prêt à tenter ta propre expérience sur le terrain !