Les machines simples : le volant, la vis et le palan

Tu sais ce que j'ai entendu l'autre jour? - Vas-y, dis-moi ! - Des machines simples ! En as-tu entendu parler ? - Non... - Il y a plusieurs. La roue, par exemple. Ouais, en fait, j'ai entendu parler de la roue. Mais est-ce vraiment une machine ?

Oui, une machine simple qui tourne. Mais elles ne tournent pas maintenant. Il est temps de changer de pneu. C'est assez incroyable que je puisse soulever une voiture de deux tonnes... en utilisant seulement mes muscles !

Oui. Grâce à cette machine simple. - Le vérin ? - La vis. La vis est-elle une machine ? Ouais, une machine simple. Mais sérieusement !

Comment puis-je soulever la voiture? Je ne suis pas si fort. C'est la vis dans le vérin qui donne l'avantage mécanique. Lorsque tu déplaces la manivelle, le mouvement de rotation est converti en un mouvement dans la direction de l'axe. C'est ce que fait une vis.

Est-ce que cette chose : « Ce que tu gagnes en puissance tu le perds en déplacement » s'applique également aux vis ? Tu parles de la règle d'or de la mécanique ? Oui, regarde la vis en gros plan. Si ce point de la vis tourne une fois, il se déplace d'environ six centimètres. En même temps, la vis pousse l'écrou zéro virgule vingt-cinq centimètres en direction de la vis.

Un déplacement beaucoup plus petit, mais on a gagné en force. Ce que tu gagnes en force, tu le perds en déplacement. Mais c'est un mouvement dans la direction de la vis. La voiture monte. Oui, le vérin est une combinaison astucieuse de plusieurs machines simples.

C'est une vis reliée à un système ingénieux de leviers qui soulève la voiture. Plutôt intelligent, hein ? Ouais. Intelligent ! Là.

Le pneu de secours est en place. Depuis combien de temps utilise-t-on ces machines simples ? Pendant très longtemps. Tu veux voir ? Regarde !

Poulies et cordes. Oui, que penses-tu que ce soit... ? Ah, bien. Une machine simple. Bien sûr.

As-tu pensé à son fonctionnement ? Cela a-t-il encore un rapport avec la règle d'or de la mécanique ? Mais oui ! Regarde la corde et les poulies. Le débardeur tire la corde d'un mètre, mais le baril n'est soulevé que d'un demi-mètre. « Ce que tu gagnes en puissance, tu le perds en déplacement. » Exactement !

Et quand ils ont dû soulever des charges vraiment lourdes, ils ont assemblé plus de poulies dans un palan pour obtenir un avantage mécanique. Ouais, je comprends. Maintenant, c'est encore plus facile à soulever, mais ils doivent tirer encore plus sur la corde. Oui. Plus vous ajoutez de poulies, plus tu gagnes de puissance, mais tu dois tirer une plus longue distance sur la corde.

Génial ! Donc, je peux soulever un objet aussi lourd soit-il, si seulement j'ai assez de poulies dans mon palan ? Non, il y a une limite. Plus tu utilises de poulies, plus il y a de la friction contre la corde. Oh, alors ça devient lourd de toute façon à cause de la friction ?

Exact ! D'accord, qu'est-ce qu'on a, alors? La roue, la vis, le bloc-poulie et le palan, on a dit. Oui, et puis il y a le plan incliné, le coin et le levier. Des machines simples.

D'accord, allons-y dans ma machine complexe. En fait, Philippe, toute machine complexe, comme ta voiture, est principalement un assemblage de machines simples.